L’édito de La Croix du 8/8/2024 d’Arnauld Alibert, (rédacteur en chef de La Croix, assomptionniste) disait
« Jésus, on s’en souvient, invite ses disciples à résonner aux échos du monde, à pleurer avec ceux qui pleurent ou à festoyer avec ceux qui font la fête » (c’est ce que nous avons vécu).
« Ce temps des JO fonctionne comme une école. Une école des cœurs. Profitons de la joie des JO pour réapprendre à regarder le réel tel qu’il est : sous sa surface, il est porteur d’avenir…. En traînant dans les zones de quelques sites olympiques, j’ai constaté que l’enthousiasme du public n’est pas réservé aux seuls Français ou à nos proches voisins. Il y a eu de la ferveur pour les plus faibles, à l’exemple du soutien toujours généreux pour les athlètes de « l’équipe olympique des réfugiés »… La grammaire des JO paraît donc assez naturelle et pour tout dire évangélique. Le but visé se dit en un mot, fraternité. Elle est un sentiment qui grandit lentement et en profondeur, qui ne demande qu’à s’exprimer. À l’école des JO, nos cœurs humains se rappellent cette fibre universelle et fraternelle dont ils sont constitués. Une leçon en or.
Et maintenant, après les JO, comment allons-nous continuer à cultiver cette fibre fraternelle qui a uni les cœurs… cette fibre qui nous rappelle que chacun est important et doit avoir sa place… qu’il ne peut y avoir d’exclusion pour couleur de peau, ou d’origine d’autres cultures, ou de handicap. C’est un appel à réviser la manière dont nous vivons la fraternité aujourd’hui, dans nos cœurs, dans nos quartiers… et comment nous travaillons à l’inclusion, dans les choses les plus ordinaires de la vie.
Comment allons-nous laisser allumée la flamme de la fraternité ?
Odette